2016/51: La mort n’attend pas, Peter JAMES

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Caitlin, 15 ans, est atteinte d’une grave maladie hépatique. Son seul espoir, une greffe de foie de toute urgence. Mais les chances de trouver un donneur sont plus que minces. Terrassée par la nouvelle, sa mère se tourne alors vers internet où tout se vend et tout s’achète… Dans le même temps, un bateau repêche dans la Manche le corps d’un adolescent, une incision suspecte à l’abdomen. Bientôt, deux autres victimes sont découvertes. A des centaines de kilomètres de là, à Bucarest, une généreuse bienfaitrice aide les enfants des rues à quitter le pays, à fuir la misère et à se construire une vie meilleure en Angleterre. Mais ses intentions sont-elles vraiment aussi charitables? Pour certains de ces enfants il est déjà trop tard, pour d’autres pas encore… Le commissaire Roy Grace le sait, il doit faire vite, car la mort n’attend pas!

Le temps de Caitlin, une adolescente de Brighton, 15ans, est compté. Sans une greffe du foie, elle va mourir. Et c’est loin d’être gagné: son groupe sanguin est rare. Cela va compliquer grandement les choses. L’aggravation de son état de santé aussi d’une certaine façon, car même si son cas est très urgent, il faut qu’elle reste une bonne candidate à la greffe pour recevoir ce foie et rester tout en haut de la liste d’attente.

Tu l’auras compris, le 4ème de couv est très explicite, l’histoire tourne autour du trafic d’organes et de la traite de jeunes filles. Des jeunes SDF sont enlevés dans les pays de l’Est pour être revendus en Europe. Il y a les victimes, les coupables, les enquêteurs et des gens comme Caitlin et sa mère, au bout du rouleau, qui finissent par faire le pas de trop.

L’intrigue est bien menée et fonctionne, même s’il y a quelques longueurs et que je n’ai pas réussi me rapprocher de certains des personnages, de Caitlin notamment. Lynn, par contre… Elle est aux abois et est prête à tout pour sauver sa fille, quitte à devenir une criminelle et à être responsable d’un meurtre. En tant de parent, on comprend sa réaction même si bien évidemment on ne la cautionne pas. Que ferions-nous dans un tel cas? Serions-nous plus droits que Lynn? Laisserions-nous mourir notre enfant? On a beau dire que bien que non, on ne ferait jamais une chose pareille, tant qu’on est pas au pied du mur, on ne sait pas ce qu’on serait capable de faire, ou pas. Quel prix accordez-vous à la vie d’autrui quand c’est celle de vos proches qui est en jeu? Cas de conscience.


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