Hier encore, François était quelqu’un. Un homme qu’on regardait avec admiration, avec envie. Aujourd’hui, il n’est plus qu’un fugitif qui tente d’échapper à son assassin. Qui le rattrapera, où qu’il aille. Quoi qu’il fasse. La mort est certaine. L’issue, forcément fatale. Ce n’est plus qu’une question de temps. Il vient à peine de le comprendre.
Paul regarde derrière lui: il voit la cohorte des victimes qui hurlent vengeance. Il paye le prix de ses fautes. Ne pas pleurer. Ne pas perdre de temps. Accélérer. L’échéance approche. Je vais mourir. Dans la même voiture, sur une même route, deux hommes que tout semble opposer et qui pourtant fuient ensemble leurs destins différents.
Je dois avouer une nette déception. Après Meurtres pour rédemption, Purgatoire des innocents ou encore Juste une ombre, je reste sur ma faim. Même si le récit n’est pas mauvais – ce serait mentir – il est très prévisible. On devine très vite les grandes lignes du récit, puis assez rapidement aussi les méandres de l’intrigue… Et je n’ai pas retrouvé ici le supense haletant des précédents romans de l’auteure. Que j’avais adorés. Et dévorés. Là, du fait de la prévisibilité du récit, je me suis ennuyée.
En fait, j’aurais du lire celui-ci en premier. J’espère que le prochain, à sortir le mois prochain, sera de la même trempe que les précédents.
Dans le cadre du challenge Thrillers et Polars chez Sharon
27 février 2016 at 6:55
Je l’ai beaucoup aimé ce bouquin même si j’avoue qu’il n’est pas à la hauteur de purgatoire des innocents mais il m’a tout de même beaucoup emballé, je ne me suis pas ennuyé une minute. Une excellente surprise pour mon 2ème roman de Karine Giebel. Maintenant faut que je me procure la suite 🙂
29 février 2016 at 3:10
Les suivants sont nettement plus savoureux. A mon sens. Vous me direz votre ressenti.