2018/36: Poupées de cire IV, Greg QUESNE

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Après avoir un peu trop fêté la résolution de l’affaire Gomorès la veille, Émilien file contre le temps avec une sérieuse migraine et l’estomac brouillé en guise de compagnons de route. C’est pourtant un grand jour pour lui : il entre véritablement dans la cour des grands. Mais il se pourrait bien qu’il soit en retard… Un tramway attrapé de justesse, des marches enjambées par deux, Émilien tente une entrée discrète, mais il aura droit au comité d’accueil façon Blondel, ce qui, en soi, constitue déjà une épreuve !

Passé de l’autre côté du miroir, l’apprenti enquêteur peut enfin tenir entre ses mains les précieux dossiers des « Poupées de cire ». Il ne perd pas un instant , se jette dans leur consultation et prend des notes. Le tueur en est déjà à six victimes… Afin de compléter son information, il décide de rencontrer le médecin légiste assigné à cette affaire : le Dr Loïc Carvellec. Directement confronté à la mort, les émotions d’Émilien sont mises à mal, et ce n’est que le début ! Tommaso, Jean, Marcelin, Justin et le Bleu sont appelés en urgence. Une nouvelle poupée vient d’être découverte sur le pont de Iéna. Retrouvez la brigade de l’inspecteur en chef Blondel dans un tournant crucial de l’enquête. C’est l’heure des premières révélations !

Notre Emilien est accrédité: il est officiellement un observateur attaché à la brigade de Blondel. Nous allons donc entrer dans le vif du sujet puisqu’Emilien va étudier les dossiers de l’enquête et rencontrer le médecin légiste qui a étudié les corps.

Une note historique très intéressante: la médecine légale n’en est qu’à ses balbutiements, et n’existe pas encore vraiment. Nous croisons Alphonse Bertillon qui est en train de créer le service d’identification, avec son système de relevés anthropométriques tout récent.

A la fin du XVIIIè siècle apparaissent le microscope, la radiologie, la toxicologie, la médecine légale. Par la suite, Haussmann fait construire une morgue avec toutes les techniques nécessaires à la réfrigération et à la conservation des corps, qui à l’époque étaient présentés au public quelques jours, pour identification. Au XIXè siècle, on s’intéresse à la rigidité cadavérique, aux phénomènes de décomposition et de putréfaction, aux complications dues aux maladies. On s’intéresse aussi au comportement de l’individu, à sa psychologie, à la psychiatrie.

Autant dire que cet épisode dévoile nombre d’informations, aussi bien sur l’affaire de façon générale, sur les victimes, sur leur bourreau mais aussi sur les membres de la brigade criminelle. Nous allons par exemple comprendre quelle est la spécificité d’Emilien… De même, les relations entre Emilien et Jeanne et Camille évoluent. Des liens se tissent indéniablement.

Même s’il ne se dégage pas encore de piste sérieuse quant à l’identité de l’assassin, l’auteur débusque quelques fils à tirer, qui nous donnent un os à ronger en attendant la suite.

Hâte d’avoir le prochain épisode entre les mains…

 


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