
Si William Stark n’avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Eriksen, son Boss au Bureau d’aide au développement, n’aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur gitan, n’avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d’un réseau mafieux, n’aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers Copenhague pour l’empêcher de révéler à la police l’existence de ce corps qu’il a enterré de ses propres mains… Pour stopper cet engrenage de violence, l’inspecteur Carl Morck et l’équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l’intégrité politique du Danemark.
C’est un plaisir à chaque fois renouvelé que de retrouver la fine équipe du Département V. Cette fois-ci encore, voici un bon polar, même s’il a quelques longueurs. Nous suivons parallèlement deux affaires, qui bien sur finiront par se rejoindre. Il y a du suspens, des rebondissements, du mouvement… On n’a pas le temps de s’ennuyer…
Même si nous en apprenons un petit peu plus sur Assad, notre trio est relégué au second plan dans la construction de cette intrigue. Ce ne sont pas eux qui nous tiennent en haleine. Un nouveau venu: Gordon, pénible. Très pénible. Franchement, à part rajouter quelques paragraphes, je n’ai pas vu l’intérêt de ce nouveau personnage. Il plombe l’équilibre de notre trio d’enquêteurs, sans contrepartie.
Un polar plein d’humour, comme les précédents, qui allie politique, corruption, manipulations, pouvoir. A nouveau un plaisir de suivre les pérégrinations de Carl, Assad et Rose. Hâte de lire l’opus suivant, Selfies.
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