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Pour aller plus loin: La marche pour l’égalité des droits et contre le racisme, dite « Marche des Beurs », 15 octobre 1983.

 

Suite à la lecture de: Voyage intime au milieu de mémoires à vif, de Marie-Odile TERRENOIRE.

La Marche pour l’égalité des droits et contre le racisme, surnommée par les médias «Marche des Beurs», est une marche antiraciste qui a eu lieu en France du 15 octobre au 3 décembre 1983. Il s’agit de la première manifestation nationale du genre en France.

Durant l’été 1983, de rudes affrontements opposent policiers et jeunes dans le quartier des Minguettes, à Vénissieux (banlieue lyonnaise). Pendant les affrontements, Toumi Djaïdja, le jeune président de l’association « SOS Avenir Minguettes », est grièvement blessé par un policier et transporté d’urgence à l’hôpital.

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2017/67: L’effet papillon, Jussi ADLER OLSEN

Si William Stark n’avait pas été intrigué par un SMS envoyé du Cameroun, René Eriksen, son Boss au Bureau d’aide au développement, n’aurait pas été obligé de se débarrasser de lui. Si Marco, un jeune voleur gitan, n’avait pas trouvé refuge là où le cadavre putréfié de Stark végète depuis trois ans, son oncle, chef d’un réseau mafieux, n’aurait pas lancé ses hommes à ses trousses à travers Copenhague pour l’empêcher de révéler à la police l’existence de ce corps qu’il a enterré de ses propres mains… Pour stopper cet engrenage de violence, l’inspecteur Carl Morck et l’équipe du Département V doivent retrouver Marco. Et remonter la piste d’une affaire dont les ramifications politiques et financières pourraient bien faire vaciller l’intégrité politique du Danemark.

C’est un plaisir à chaque fois renouvelé que de retrouver la fine équipe du Département V. Cette fois-ci encore, voici un bon polar, même s’il a quelques longueurs. Nous suivons parallèlement deux affaires, qui bien sur finiront par se rejoindre. Il y a du suspens, des rebondissements, du mouvement… On n’a pas le temps de s’ennuyer…

Même si nous en apprenons un petit peu plus sur Assad, notre trio est relégué au second plan dans la construction de cette intrigue. Ce ne sont pas eux qui nous tiennent en haleine. Un nouveau venu: Gordon, pénible. Très pénible. Franchement, à part rajouter quelques paragraphes, je n’ai pas vu l’intérêt de ce nouveau personnage. Il plombe l’équilibre de notre trio d’enquêteurs, sans contrepartie.

Un polar plein d’humour, comme les précédents, qui allie politique, corruption, manipulations, pouvoir. A nouveau un plaisir de suivre les pérégrinations de Carl, Assad et Rose. Hâte de lire l’opus suivant, Selfies.


2017/66: L’évangile selon Satan, Patrick GRAHAM

Profileuse au FBI, Marie Parks a vu beaucoup de tueurs en série, mais rarement d’aussi cruels que Caleb le Voyageur. Comme s’il avait été envoyé en mission par Satan lui-même… Ou du moins par ses adorateurs. Une organisation qui semble prête à tout pour retrouver un livre perdu depuis des siècles. Un livre maudit dont le contenu pourrait renverser l’Eglise catholique et inaugurer un âge de ténèbres. Aidée d’un exorciste et armée de ses propres dons de médium, Marie est la seule à pouvoir contrecarrer les serviteurs du Très-Bas.

Voici un thriller ésotérique, mystique et politique qui s’articule autour de deux axes temporels qui se confondent parfois: une partie du récit prend place en 1348 autour d’évènements qui vont construire l’enquête qui est menée de nos jours.

Un récit très bien construit, palpitant à souhait, parfaitement mené. J’ai beaucoup aimé: je l’ai dévoré même. Les enjeux sont religieux, qui vont donner lieu à d’amples manipulations. Heureusement, Marie, profileuse médium, est là pour contrecarrer les plans des puissances obscures… Elle sera aidée par un prête exorciste. Le récit est foisonnant d’informations, passionnant. Pas de temps mort et même si l’on devine certains tenants et aboutissements, ce roman trépidant fonctionne parfaitement.

Un petit bémol: certains chapitres font un peu penser à ces séries américaines qui cartonnent. Notamment le gros évènement final qui donne même presque l’impression d’un ralenti filmé successivement de chaque point de vue… Mais ce n’est pas plus gênant que cela.

Je vais vite attaquer L’apocalypse selon Marie.

 


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