Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.
Voici un roman qui fait froid dans le dos. Moi, Marc Elsberg m’a donné des sueurs froides. Parce que ce roman est parfaitement crédible. Cela pourrait arriver. Cette perspective rend le livre à la fois intéressant dans la gestion de la catastrophe, percutant, effroyable.
Rends toi compte: un jour, il n’y a plus de courant. Plus du tout. Hors, aujourd’hui, l’électricité régit absolument tout. Sans électricité, nous n’avons plus rien, tout est bloqué. Plus de chauffage, plus de lumière, plus d’eau chaude, plus d’information, plus de musique, plus de confort, plus d’hôpitaux fonctionnels. Plus d’essence, donc plus de transports. Plus de possibilité de conservation (donc toute la filière agro-alimentaire s’écroule). Pour commencer. Et ensuite, tout le reste….
Voilà un scénario angoissant au possible. Et si? Bien sur, on se projette dans ce possible avenir apocalyptique. On prend conscience de l’ampleur des possibilités et du chaos que cela engendrerait. Et encore là, les choses sont minimisées puisque pour les besoins du roman et de sa conclusion, les autorités conservent un accès énergétique et à internet. Ce qui ne serait pas le cas bien sur dans la réalité.
Un roman qui amène donc à une intense réflexion. A lire absolument.